26.4.07

La Fnac et les médias

Hier plusieurs journaux télévisés et de nombreux médias ont parlé du plan social concernant le back-office.
Vous pouvez regarder ici le reportage du journal de 13h du mercredi 25 avril nous concernant.

Il est dommage que les médias et reportages que nous observons ne parlent que du plan social, qui n'est malheureusement que la partie visible de l'iceberg.

En effet les explications qu'on entend partout, c'est la modernisation du back-office, le reclassement des disquaires. Et comment ne pas succomber à l'argument fatal de la "chute du disque", cause de tous nos maux.

Si l'on en reste la, évidemment, on en est convaincu, la fnac va mal, les vendeurs rouspètent pour rien, ils ne s'adaptent pas à leur époque...

Or vous n'entendrez jamais parler des résultats exceptionnels de nos départements produits techniques, de l'explosion des ventes d'ordinateurs, de baladeurs, de gps, de téléphones, d'écrans plasma, ou tout simplement de dvd, qui compensent largement la chute du disque et le sabotage des travaux photos. Vous n'entendrez pas parler des dividendes en hausse de nos actionnaires.

Quand le disque chute, c'est la catastrophe, mais quand tant d'autres "items" décollent, il n'y parait rien. Tout pour culpabiliser les employés.

L'idée, c'est d'avancer des explications "évidentes" en écrans de fumée, pour détourner l'opinion des vrais problèmes.

Exemple : Nos vendeurs sont aigris ? C'est qu'ils n'ont pas le sens du client. Ce n'est absolument pas parce qu'ils se sentent surchargés et sous-payés. Votre intéressement est en baisse ? C'est à cause des syndicats qui l'ont mal négocié. Le plan social du back-office ? C'est pour moderniser, on vous dit. C'est vrai que ça va être super moderne de faire plus de choses avec moins de monde. On a pourtant l'impression de revenir en arrière, loin, très loin en arrière.

Vous n'entendrez pas parler non plus des pressions subies, des intimidations, chantages et licenciements pour celles et ceux qui expriment leur désaccord.

Nous aimerions que les médias se penchent sur les vrais problèmes inconnus du public : la nouvelle politique de rentabilité de la fnac et ses conséquences sur la qualité de service à ses clients, ainsi que sur les conditions de travail de ses employés.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Peut etre que parmis les empoyés Fnac quelqu'un aurait un parent qui travaille dans un média et qui pourrait "pondre" un article, un reportage de fond.

MONTRER SURTOUT QUE NOUS SOMMES DIRIGES PAR DES INCAPABLES!!!
MOI QUI SUIS VENDEUR SEULEMENT DEPUIS 4 ANS JE LE VOIS TOUT LES JOURS!!!!!
C'EST LAMANTABLE....

POUR MOI LE FOND DU PROBLEME, HORMIS LES SALAIRES BIEN EVIDEMENT, CE SONT NOS CADRES EN MAGASINS.

Anonyme a dit…

ben ca c'est bien... les cadres tous pourris hein ? eux n'ont pas de pression, eux sont bien payés bien sûr, t'as pensé aux têtes de c.. qu'ils supportent ??
Franchement si au bout de 4ans t'es comme ca tu t'es trompé de métier...
tu t'es mis à leur place ? ben oui tu serais parfait toi evidemment;..

Anonyme a dit…

Les cadres subissent une pression enorme egalement et peuvent etre ejectés comme un rien,la preuve patrick a digitale et encore d autre dans plusieurs magasin.

veronica a dit…

voila le genre de debat qui fait avancer les choses...
tous les salaries sont soumis aux memes pressions cadres ou non...
il faudrait mieux se concerter pour des actions communes a toutes les fnac afin de montrer aux francais ce que devient une ancienne grande et belle entreprise francaise ou il faisait bon travailler...
parce que moi quand je parle des problemes a la fnac la seule chose que j'entends ben oui mes les vendeurs ils sont desagreables et pas dispo...mais il y a des raisons a cela...
un beau samedi sans salarie a la fnac voila ce qui pourrait faire parler ...diantre les pauvres adherents (pire des actionnaires...) ne pourraient faire leurs achats normalement...mais c'est une revolution...et oui !!!

Anonyme a dit…

Le PDG de la Fnac dénonce l'archaïsme de ses syndicats « maison »
LExpansion.com

Pour le patron de la Fnac, certains élus syndicaux du groupe qu'il dirige sont archaïques et ultra-conservateurs. « Ils disent non à tout. C'est Jurassic Fnac ! »Sur fond d'appel à la grève le 4 mai par 4 organisations syndicales contre un plan de 400 suppressions de postes administratifs d'ici la mi-2008, Denis Olivennes a tenu à rappeler dans un entretien au Figaro que le groupe « ne licencie pas » bien qu'il ait subi 13 plans de sauvegarde de l'emploi en 15 ans.



Source LExpansion.com
http://www.lexpansion.com/art/17.0.157509.0.html

En tout cas y'en a un qui à toujours le mot pour rire ...