16.5.07

Une grève intelligente

Nous le savons tous, il règne à la Fnac un climat de terreur qui démobilise les gens, bien qu'ils soient une majorité écrasante à juger favorablement notre mouvement. Ils sont d'ailleurs très nombreux à attendre "quelque chose", une étincelle qui les ferait se lever avec nous.
Pour convaincre les plus réticents d'entre nous, nous devons mener une grève intelligente. Une grève indolore pour nous, mais au contraire très "douloureuse" pour nos dirigeants. Nous pensons qu'un débrayage bien organisé de quelques heures un vendredi ou un samedi est la solution la plus efficace...


Nous avons aussi tous vu que si la Province s'est mobilisée en masse sur une journée entière, ce ne fut pas le cas à Paris ou les débrayages ont duré quelques heures, le temps de se rassembler en un point. Si les employés de Forum sont venus en grand nombre, à Ternes, ils étaient une dizaine, une trentaine à Saint-Lazare. Guère plus à Montparnasse. Or ces magasins regorgent de centaines d'employés au bout du rouleau n'attendant qu'un déclic pour se joindre à nous.

Malgré ces faibles mobilisations, nous l'avons vu, la grève à Paris a quand même été une réussite, car tous les magasins ont eu la bonne idée de se réunir en un point.


Et c'est la où nous voulons en venir : une somme de petits nombres fait un grand nombre. Il vaut mieux réunir tous les débrayages en un point pour donner un effet de masse à notre mouvement, et donner ainsi envie à de plus en plus de monde de nous rejoindre.


Nous étions 100 devant Saint-Lazare le 14 avril, 300 à Montparnasse le 27 avril, 500 aux Champs-Elysées le 4 mai, combien serons nous la prochaine fois et devant quel magasin ?


Aussi, nous pensons qu'un effet "coloré" est indispensable pour marquer les esprits. 500 personnes "en civil" ça se voit, 500 personnes en gilet vert, ça saute aux yeux encore plus. Si en plus, ces 500 gilets font du bruit, si ils brandissent pancartes, drapeaux et banderoles, bref si ils se montrent coordonnés et organisés, alors la grève est une réussite... sans pour autant avoir besoin de mobiliser 100% des effectifs, et sans avoir besoin de prendre la journée. Une demi-journée suffit, ce qui permet aux plus frileux de passer une heure ou deux, histoire que la perte de salaire soit infime, comparativement à ce que l'impact d'un débrayage bien organisé et médiatisé peut nous apporter.


C'est ce que l'on pourrait appeler une grève productive : Nous voulons une grève intelligente et rentable.

La Fnac veut rentabiliser ? Rentabilisons aussi nos actions.


Voici notre proposition de "débrayage type" pour les Fnac Paris et Île-de-France :

Nous proposons une grève de préférence un vendredi ou samedi devant un magasin parisien dont le nom sera connu lors des A.G tenues une ou deux heures avant. A partir de 15h, tous les cortèges d'employés se retrouvent devant le magasin en question, en gilets verts à 100% (emmenez un sac plastique avec vous si vous craignez de le porter en chemin). Nous invitons tous les employés, grévistes ou non, à mettre la main à la patte en créant banderoles, t-shirts ou pancartes hautes en couleurs et inventives.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

La fnac a bien changée...
je suis employé a la fnac de Brest depuis 5 ans et je n' ai eu pour récompense que 18 € (brut) d' augmentation. Je n' ai vu que des injustices durant mon parcours. Des collaborateurs qui avaient un "savoir-être" sur-developpé mais un savoi-faire tres limité, se voir gravie les echelons d' une manière injurieuse sans meme changer de magasin, mais plutôt en jouant au tiercé sur leur lieu de travail et arriver de temps en temps, apres un repas un peu trop arrosé, quelque peu éméché sur leur lieu de travail. Mais le pire !!!, c' est cet individu qui récoltait l' enveloppe et l' augmentation !
Mon travail a la fnac a toujours été reconnu mais jamais récompensé, le citron est completement vidé. C' est sûr, il n' avait aucun interet a me faire monter, puisque plus on monte, moins on est utile a l' entreprise.
En tant que vendeur, je rapportez de l' argent a l' entreprise mais elle ne m' en a jamais approté la reconnaissance.
Cette boîte n' est rien de plus qu' un Mac do maquillé d' argent, et je pourrais pousser a dire qu' il y a plus de perspectives d' avenir chez MacDo qu' a la Fnac.
Ceci dit, j' ai quitté la fnac depuis maintenant 3 semaines, et vous ne pouvez pas vous imaginer a quel point je me sens revivre !!!