Samedi 14 avril, environ 120 employés de plusieurs magasins (Montparnasse, Italie2, Forum, Parinor, ...) se sont réunis devant la FNAC Saint-Lazare, en présence des médias, à l'issue d'une semaine qui a vu plusieurs mouvements se dérouler dans pratiquement toutes les FNAC parisiennes, ainsi qu'en province : à Rouen, ils étaient 72% des employés à débrayer le 7 avril. Les magasins de Lille, Reims, Montpellier, Metz, Nice, Tours, Troyes, ... se sont aussi fortement mobilisés.
Sachez que les employés de chez Surcouf, entité de la FNAC, se sont aussi fortement mobilisés pour défendre leur rémunération ces derniers jours. Certains magasins, comme à Thiais, ont dû fermer. A Haussmann, ils étaient 80% à débrayer. Il s'agissait d'empêcher la direction de baisser le pourcentage de commission des vendeurs, qui est actuellement à 0,35% (vous savez, celui qui est à 0,05% à la FNAC). En conséquence de leur forte mobilisation, la direction a retiré le projet d'abaissement de la commission.
PPR a décidé de faire des économies, notamment en rémunérant moins ses employés. Si Surcouf s'est bien défendu et semble sorti d'affaire, nous, employés de la FNAC allons devoir subir une forte baisse de notre rémunération et de notre pouvoir d'achat. Nous devons nous mobiliser pour empêcher cela.
A Paris, le prochain mouvement aura lieu Vendredi prochain 27 avril à 15h30 devant la FNAC Montparnasse. Nous invitons tous les employés des FNAC en région parisienne à nous rejoindre pour réitérer le succès du mouvement de samedi dernier.
Une grève nationale est programmée pour le Vendredi 4 mai. Parlez en autour de vous, Mobilisez-vous !
PPR a décidé de faire des économies, notamment en rémunérant moins ses employés. Si Surcouf s'est bien défendu et semble sorti d'affaire, nous, employés de la FNAC allons devoir subir une forte baisse de notre rémunération et de notre pouvoir d'achat. Nous devons nous mobiliser pour empêcher cela.
A Paris, le prochain mouvement aura lieu Vendredi prochain 27 avril à 15h30 devant la FNAC Montparnasse. Nous invitons tous les employés des FNAC en région parisienne à nous rejoindre pour réitérer le succès du mouvement de samedi dernier.
Une grève nationale est programmée pour le Vendredi 4 mai. Parlez en autour de vous, Mobilisez-vous !
13 commentaires:
Le mouvement s'étend , ça commence à bouger à la FNAC :)
si surcouf y arrive avec quelques magasins on peut le faire aussi! en tout cas avec sarko ça va y aller les plans sociaux c'est le moment ou jamaism!
Oui mais n'oublie pas qu'Olivennes avec sa merveilleuse politique sociale à la FNAC soutient fortement Ségolène !!
heeeu non aux dernieres nouvelles c'etait bayrou et finalement sarko !!! en tout cas Pinault et sarko sont super potes !
ouais c'est bien de faire grêve et de faire une grosse baisse de CA ce jour là, la Fnac en a bien besoin, z avez raison....
Anonyme a dit...
ouais c'est bien de faire grêve et de faire une grosse baisse de CA ce jour là, la Fnac en a bien besoin, z avez raison....
Fais nous part de ta vision des choses alors ? du CA et des sous c'est pas ça qui manque chez PPR ... qui vient de s'offrir PUMA pour la coquette somme de 5 Millions d'euros !
ouais c'est bien de faire grêve et de faire une grosse baisse de CA ce jour là, la Fnac en a bien besoin, z avez raison....
personne ne désire une baisse de CA, de même que personne ne désire être mal payé et pris pour un con.
De plus, la Fnac a budgeté une greve de 3 semaines (c'est à ça que servent les économies faites sur vos interressements!).
il est ou le 100% remuneration a merde non ca c'est pour les clients
Avec 1 vendeur par rayon messieurs, mesdames vous avez le droit de sourire et la fatigue connait pas.
les rd, rda,rr directeurs a tout ceux la commencez par vous regarder avant de juger les autres.
TOUS ENSEMBLE LE 4 MAI
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La Fnac change d'époque
CHALGE0020070426e34q0001s
Analyse
Anna Rousseau
391 Words
26 April 2007
Challenges
46
0077
French
(c) 2007 Challenges
La Fnac est morte, vive la Fnac ! L'enseigne accélère le mouvement : après avoir créé une « Fnac périphérie » moins culture et plus high-tech en septembre, supprimé les 5 % de remise sur les livres en février, elle lance un plan social et introduit une part de variable dans le salaire de ses vendeurs. Fondée en 1954 par deux trotskistes, André Essel et Max Théret, l'entreprise, même si elle a toujours fonctionné selon les règles fondamentales du capitalisme, avait, jusqu'à présent, conservé quelques spécificités de son esprit libertaire et militant.
Ainsi, malgré de nombreux conflits, il n'y avait jamais eu de plan social. Impossible d'y échapper cette fois : 420 postes administratifs seront supprimés d'ici la mi-2008. « Notre objectif est 100 % de reclassements. Parallèlement, nous créons une centaine d'emplois à Massy, où nous installons nos services partagés » , explique Philippe Decressac, le DRH. Un premier plan de départs volontaires a démarré pour ceux à qui les propositions de reclassement ne conviendraient pas.
André Essel clamait que la « guelte » (intéressement individuel aux ventes) « nuisait à l'information objective des clients » . Il y aura désormais 6 % de variable individualisé dans le salaire des vendeurs, et, à terme, 10 %. « Cela répond à la nécessité de mieux reconnaître les mérites des vendeurs qu'un trop grand nivellement collectif démotivait », explique le PDG, Denis Olivennes. Esprit d'Essel, es-tu encore là ? Oui, répond son lointain successeur. « Ce n'est pas un système de guelte. Quand un vendeur vous suggère d'acheter un téléviseur, ce n'est jamais parce que son variable est supérieur. » Le variable à la Fnac ne sera pas basé sur la marque ou la marge, mais sur le chiffre d'affaires.
« Nous ne serons plus jamais moins chers que tout le monde, mais nous veillerons à ce que personne ne puisse se prétendre moins cher que nous » , promettait André Essel. C'est toujours vrai, mais seulement pour les adhérents qui acceptent de payer pour avoir encore droit aux fameux 5 % sur les livres et à des rabais sur les produits techniques. Pas de quoi convaincre Michel-Edouard Leclerc, autre héritier du militantisme contre la vie chère des années 1950-60 : « La Fnac est passée du camp des militants de la culture aux lois du marketing nourries de préoccupations financières. »
341647
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La Fnac va supprimer 300 postes d'ici à 2008 sans licenciement
LEMOND0020070425e34q0001v
ECO
301 Words
26 April 2007
Le Monde
16
French
(c) Le Monde, 2007.
SOCIAL
LE PREMIER DISTRIBUTEUR de livres et de supports audiovisuels, la Fnac, a annoncé, mardi 24 avril, l'ouverture d'un plan de sauvegarde pour l'emploi et la suppression de 300 postes dans les services administratifs en France d'ici à la mi-2008. Ce qui représente en moyenne quatre ou cinq postes sur les 73 magasins (8 000 salariés) que compte la Fnac en France. " Nous voulons moderniser et centraliser les services administratifs ", indique Philippe Decressac, directeur des ressources humaines de la Fnac, pour expliquer cette décision.
Les syndicats (SUD, CGT et CNT) ont immédiatement réagi contre cette restructuration en appelant à une grève le 4 mai. Ils craignent l'externalisation de certaines fonctions, notamment celle du service paye. La Fnac travaille déjà dans ce domaine avec un partenaire informatique et n'exclut pas de renforcer cette collaboration.
Toutefois, M. Decressac prend l'engagement de reclasser à salaire égal la totalité des personnes sur des métiers liés à la vente, dans le même bassin d'emploi et au même niveau de qualification. " La Fnac ne supprime pas d'emplois, martèle-t-il. Nous avons un an et demi pour trouver des solutions. " Parallèlement, il affirme que, compte tenu des ouvertures de magasins dans les trois ans à venir, le distributeur aura 3 000 postes à pourvoir.
Parallèlement à ces suppressions de postes, le groupe a signé en juin 2006 un accord de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences pour s'adapter à la crise du marché du disque. " Sur les trois ans à venir, entre 300 et 500 disquaires sur un total de 1 000 devront évoluer vers la vente de produits techniques - électronique grand public et micro-informatique - ", explique M. Decressac.
Nathalie Brafman
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La Fnac change d'époque
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Analyse
389 Words
26 April 2007
Challenges
46
0077
French
(c) 2007 Challenges
La Fnac est morte, vive la Fnac ! L'enseigne accélère le mouvement : après avoir créé une « Fnac périphérie » moins culture et plus high-tech en septembre, supprimé les 5 % de remise sur les livres en février, elle lance un plan social et introduit une part de variable dans le salaire de ses vendeurs. Fondée en 1954 par deux trotskistes, André Essel et Max Théret, l'entreprise, même si elle a toujours fonctionné selon les règles fondamentales du capitalisme, avait, jusqu'à présent, conservé quelques spécificités de son esprit libertaire et militant.
Ainsi, malgré de nombreux conflits, il n'y avait jamais eu de plan social. Impossible d'y échapper cette fois : 420 postes administratifs seront supprimés d'ici la mi-2008. « Notre objectif est 100 % de reclassements. Parallèlement, nous créons une centaine d'emplois à Massy, où nous installons nos services partagés » , explique Philippe Decressac, le DRH. Un premier plan de départs volontaires a démarré pour ceux à qui les propositions de reclassement ne conviendraient pas.
André Essel clamait que la « guelte » (intéressement individuel aux ventes) « nuisait à l'information objective des clients » . Il y aura désormais 6 % de variable individualisé dans le salaire des vendeurs, et, à terme, 10 %. « Cela répond à la nécessité de mieux reconnaître les mérites des vendeurs qu'un trop grand nivellement collectif démotivait », explique le PDG, Denis Olivennes. Esprit d'Essel, es-tu encore là ? Oui, répond son lointain successeur. « Ce n'est pas un système de guelte. Quand un vendeur vous suggère d'acheter un téléviseur, ce n'est jamais parce que son variable est supérieur. » Le variable à la Fnac ne sera pas basé sur la marque ou la marge, mais sur le chiffre d'affaires.
« Nous ne serons plus jamais moins chers que tout le monde, mais nous veillerons à ce que personne ne puisse se prétendre moins cher que nous » , promettait André Essel. C'est toujours vrai, mais seulement pour les adhérents qui acceptent de payer pour avoir encore droit aux fameux 5 % sur les livres et à des rabais sur les produits techniques. Pas de quoi convaincre Michel-Edouard Leclerc, autre héritier du militantisme contre la vie chère des années 1950-60 : « La Fnac est passée du camp des militants de la culture aux lois du marketing nourries de préoccupations financières. »
341007
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la pauvre dédé il doit se retourner dans sa tombe...
puma c'est 5 milliards....
pauvre francopis henri une baisse de ca ...mais ils sont pas sympas ces salaries..que va dire sa chere et tendre fiancee !!!
et puis il faudra arreter de signer anonyme...
Bonjour,
Moi j'ai bien envie de faire grève le 4 Mai.
Mais je ne suis pas syndiqué.
La direction peut elle me faire du soucis pour abondon de poste ou autre ?
A ma connaissance le droit de greve est (encore) relativement bien proteger en france tu as le droit de faire greve, meme si tu n'es pas syndiqué, la direction n'a pas le droit de t'empecher ou de faire pression contre toi, pour de plus ample info demande au delegué le plus proche de toi!
un petit laius sur le droit de greve:
######wikipedia######
Le droit de grève est reconnu depuis la Loi Ollivier du 25 mai 1864.
La première grève nationale de revendication a lieu en 1906 pour obtenir la journée de 8 heures. Le 8 mars 1907, la grève des électriciens parisiens plonge la capitale dans le noir.
Depuis 1946, la grève est un droit reconnu par la Constitution. Le préambule de la Constitution de 1946 énonçait : « Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui la réglementent. », en faisant un « principe particulièrement nécessaire à notre temps ». Pour ce qui concerne les fonctionnaires, ce droit fut affirmé et précisé en 1950 par un arrêt du Conseil d'État, l’arrêt Dehaene du 7 juillet 1950.
Mais par ailleurs, la notion de grève est quasiment absente des lois et règlements. L'article L.521-1 du Code du travail indique juste que le salarié ne peut pas être pénalisé pour avoir fait grève. Le point principal réside en fait dans l'intitulé du titre du code : « Conflits collectifs » ; cela indique qu'il faut être au moins deux pour faire grève. Mais contrairement à des idées reçues, il n'y a aucune nécessité de faire une assemblée de salariés ou de déposer un préavis à l'avance. Par contre, il est interdit à l'employeur de « casser une grève » en ayant recours à l'intérim (art. L.124-2-3 du Code du travail) ou à des contrats à durée déterminée (art. L.122-3 CT), et il ne peut embaucher des personnes sous contrat à durée indéterminée que si ces personnes peuvent être gardées après la fin de la grève ; par contre, il peut avoir recours à des bénévoles ou à des entreprises extérieures.
Grève en France pour les 8 heures de travail par jour
Grève en France pour les 8 heures de travail par jour
Cependant ce droit a des limites : la jurisprudence distingue les grèves licites des grèves illicites. Sont illicites notamment les grèves politiques (car elles créent un préjudice à l'entreprise alors que celle-ci n'est pas en cause), certaines formes de grèves répétitives (grèves perlées, grèves tournantes...) considérées comme un abus du droit de grève. La loi fixe par contre des modalités plus restrictives pour les services publics, dans ses articles L.521-2 à L.521-6 (voir ci-dessous).
La grève consiste à cesser le travail de manière concertée et collective, et elle s'accompagne parfois de piquets de grève, visant à convaincre les salariés non-grévistes de rejoindre la grève. Ceux-ci sont légaux dans la mesure où ils ne sont pas accompagnés d'occupation ou d'un blocage total de la production (en empêchant les salariés non grévistes de disposer de leur outil de travail, le plus souvent). En effet, ces dernières formes d'action heurtent un autre principe constitutionnel, celui de la liberté du travail, et sont passibles de sanctions pénales (Cass. soc., 8 déc. 1993, n° 81-14238).
Dans les services publics, une loi a instauré en outre une obligation de préavis de cinq jours et interdit les grèves tournantes (loi du 31 juillet 1963). La controverse sur les grèves dans les services publics vient du fait qu'il y a conflit entre le droit de grève et le principe de continuité du service public, qui sont deux principes à valeur constitutionnelle que les tribunaux doivent concilier (Décision n° 79-105 DC du 25 juillet 1979).
Certains, notamment parmi les syndicats de salariés, arguent que ces grèves ont précisément pour but de défendre les missions et la qualité du service public ce qui passe aussi, selon eux, par la défense des conditions de travail. En effet, des salariés travaillant dans des conditions qu'ils jugent mauvaises exercent moins bien leur travail. De ce point de vue, les grèves dans les transports en commun, les grèves postales défendraient aussi les intérêts des usagers en tendant à améliorer la qualité du service public. Mais les usagers restent divisés, entre d'une part ceux qui soutiennent les revendications des grevistes et ceux qui estiment soit que leur interêt à court terme prime sur celui des salariés soit qui sont opposés aux revendications des salariés.
L'instauration d'un service minimum dans les transports en commun, et plus généralement dans les services publics, est souvent proposée par les partis de droite. Cette mesure, que certains considèrent comme démagogique, serait en contradiction avec le droit de grève qui est un des droits fondamentaux des salariés. Jusqu'ici, le législateur n'a pas su trouver une formule conciliant ce droit et celui de continuité du service public. Certains pays européens, notamment l'Espagne, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Italie ont adopté des lois assez contraignantes en la matière.
A l'opposé du principe de service minimum qui est de nature a envenimer les relations entre la direction et les salariés, se développe dans les transports publics (en premier la RATP puis la SNCF) des dispositifs de prévention des conflits qui ont pour objectif via la discussion de résoudre les conflits sans passer par la grève. Ce dispositif ne remet pas en cause le droit de grève mais a pour objectif de résoudre les conflits par la discussion et le compromis. D'autres pointent la non applicabilié de ces mesures (les grèves auraient lieu qu'elles soient légales ou non[1] et une loi instaurant un service minimum provoquerait très probablement de grosses grèves) et serait probablement censurée par le conseil constitutionnel.
Certaines professions n'ont pas le droit de grève, ou un droit restreint : gardiens de prison, gendarmes, militaires, pompiers… Dans d'autres professions (santé...), les personnels grévistes peuvent être réquisitionnés.
Les étudiants et lycéens, bien que n'ayant pas le droit de grève (ils ne sont pas salariés), utilisent parfois ce moyen pour être entendus comme ce fut le cas en France de certains d'entre eux lors du mouvement contre la loi pour l'égalité des chances.
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d'ailleur en parlant du wikipedia, on peux se saisir des differents media citoyens pour faire entendre notre voix (on a wikipedia avec la page sur la fnac qu'on peux tagguer, on a agoravox, on a nos differents blogs, nos sites web)
valavala
Je ne sais pas qui a ecrit cet article mais pour info lorsque vous dites Surcouf est sorti d affaire, alors renseignez vous mieux le menage a commencé à Haussmann où en moins d'une semaine, Directeur et employés (au nombres de 10) ont été licenciés abusivement où en voie de l'etre et ce n est pas fini. Donc vous n etes pas si mal logés à la Fnac
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